mardi 28 octobre 2025

Système d’allumage et d’extinction automatique des phares avec temporisation : Fonctionnement, composants et avantages.

 


Introduction

Les systèmes d’allumage et d’extinction automatique des phares avec temporisation représentent une innovation majeure pour la sécurité et le confort des conducteurs. Ce dispositif permet non seulement d’allumer automatiquement les phares lorsque la lumière ambiante diminue, mais également de prolonger leur fonctionnement quelques instants après l’arrêt du véhicule. Cette technologie combine électronique, capteurs et relais pour assurer un fonctionnement optimal dans diverses conditions de luminosité.

Fonctions principales du système.


Le système automatique avec temporisation remplit deux fonctions essentielles :

  1. Activation automatique des phares : Les phares s’allument dès que la luminosité extérieure tombe en dessous d’un seuil prédéfini. Cela garantit une visibilité optimale, même lors de changements rapides de luminosité, comme dans les tunnels ou au crépuscule.

  2. Maintien des phares après extinction du moteur : La temporisation permet aux phares de rester allumés pendant une durée réglable après que le moteur est éteint, facilitant ainsi la sortie du véhicule dans l’obscurité.

Composants clés du système.


Le fonctionnement du système repose sur plusieurs éléments essentiels :

1. Cellule photoélectrique et amplificateur

La cellule photoélectrique, située dans le tableau de bord, détecte la lumière ambiante. Son rôle est de mesurer l’intensité lumineuse extérieure et d’envoyer un signal à l’amplificateur lorsque la luminosité chute en dessous d’un seuil prédéfini. L’amplificateur renforce ce signal pour activer le module capteur amplificateur.

2. Relais d’alimentation

Le relais agit comme un interrupteur électronique, contrôlant la mise sous tension des phares et des feux de position extérieurs. Lorsqu’il reçoit le signal du module capteur amplificateur, il ferme le circuit et permet l’alimentation directe des phares depuis la batterie.


3. Unité de contrôle de temporisation.


Dans les systèmes classiques, cette unité comprend un potentiomètre intégré à l’interrupteur des phares. Elle régule le temps pendant lequel les phares restent allumés après l’arrêt du moteur. Sur les véhicules modernes, cette fonction peut être gérée par un module électronique central, offrant une temporisation programmable plus précise.

Principe de fonctionnement.



Activation automatique

Pour activer le mode automatique :

  • L’interrupteur des phares doit être en position OFF ou AUTO.

  • La cellule photoélectrique et l’amplificateur doivent recevoir la tension provenant du contact d’allumage.

  • Lorsque la luminosité diminue, la résistance interne de la cellule photoélectrique augmente.

  • Une fois que la résistance atteint un seuil prédéfini, le module capteur amplificateur est déclenché, activant le relais et allumant les phares ainsi que les feux de position.


Maintien des phares après extinction.


  • Après l’arrêt du moteur, le relais continue de recevoir une alimentation temporaire via le module de temporisation.

  • Cette fonctionnalité offre une sécurité supplémentaire, permettant au conducteur de quitter le véhicule sans être plongé dans l’obscurité.

Schéma de circuit et installation.



  1. Cellule photoélectrique : Captant la lumière extérieure depuis l’intérieur du véhicule.

  2. Amplificateur : Amplifie le signal de la cellule pour déclencher le relais.

  3. Relais : Met sous tension les phares et les feux extérieurs.

  4. Temporisateur : Régule la durée d’éclairage après extinction du moteur.

Ce schéma de fonctionnement assure une compréhension claire de la façon dont les signaux électriques interagissent pour contrôler automatiquement l’éclairage.

Avantages du système.


  • Sécurité accrue : Les phares s’allument dès que nécessaire, réduisant les risques d’accident dans l’obscurité.

  • Confort du conducteur : Plus besoin de se soucier de l’activation manuelle des phares.

  • Durabilité des ampoules : Les cycles d’allumage/extinction sont optimisés, réduisant l’usure.

  • Adaptabilité : Compatible avec différents types de véhicules, des modèles anciens aux plus récents avec modules électroniques avancés.

Conseils d’entretien.


  • Vérifier régulièrement la cellule photoélectrique pour assurer une détection correcte de la lumière ambiante.

  • Inspecter les relais et fusibles pour éviter toute panne du circuit.

  • Sur les véhicules anciens, ajuster le potentiomètre de temporisation pour contrôler la durée d’éclairage après arrêt.

  • Pour les modèles modernes, utiliser les diagnostics intégrés pour vérifier le bon fonctionnement du module électronique.

Conclusion.

Le système d’allumage et d’extinction automatique des phares avec temporisation est un élément essentiel de sécurité et de confort. Grâce à la combinaison de cellules photoélectriques, relais et temporisateurs, il assure une visibilité optimale et une facilité d’utilisation pour le conducteur. Son intégration dans les véhicules modernes continue de renforcer la sécurité routière tout en simplifiant l’expérience de conduite.

lundi 27 octobre 2025

batterie de voiture électrique?

 Comprendre le rôle, la composition et l’utilisation énergétique d’une batterie EV.



Introduction

La batterie est le cœur d’un véhicule électrique. C’est elle qui stocke l’énergie nécessaire pour alimenter le moteur, les accessoires, les capteurs et les systèmes électroniques. Comprendre son fonctionnement permet de mieux entretenir son véhicule, d’optimiser son autonomie et de prolonger sa durée de vie.  nous expliquons de manière simple comment fonctionne une batterie de voiture électrique.


Le rôle de la batterie dans un véhicule électrique .

La batterie n’est pas seulement un réservoir d’énergie. Elle joue plusieurs rôles essentiels :

  • Alimentation du moteur électrique

  • Gestion des systèmes électroniques

  • Stabilisation de la tension

  • Stockage de l’énergie issue du freinage régénératif

 Sans batterie performante, le véhicule perd puissance, autonomie et fiabilité.


Les cellules lithium-ion expliquées simplement .



La plupart des véhicules modernes utilisent des batteries lithium-ion. Pourquoi ?

  • Densité énergétique élevée

  • Temps de recharge rapide

  • Faible perte d’énergie

  • Durée de vie supérieure

La batterie se compose de centaines voire de milliers de cellules regroupées en modules. Chaque cellule produit courant et tension, qui sont combinés pour fournir l’énergie nécessaire au véhicule.

Éléments clés :

Lorsque la batterie se charge :
  -Les ions lithium se déplacent de la cathode vers l’anode.
Lorsque la batterie se décharge :
- Ils retournent vers la cathode, libérant de l’électricité.


Comment l’énergie est utilisée pour faire avancer le véhicule .

La batterie ne fait pas tourner les roues directement. Elle alimente :

  • Le moteur électrique

  • Le contrôleur de puissance

  • Les accessoires embarqués

Le contrôleur de puissance 

Il agit comme un cerveau électronique.
Il régule :

  • Intensité du courant

  • Distribution énergétique

  • Accélération demandée

C’est ce contrôleur qui convertit l’énergie de la batterie en mouvement fluide et instantané.

Freinage régénératif : récupérer de l’énergie .

Les véhicules électriques récupèrent une partie de l’énergie perdue lors du freinage.

Principe simple :
 Lorsque vous ralentissez, le moteur fonctionne à l’envers et génère de l’électricité.
Cette énergie est renvoyée dans la batterie.

Résultat :
- autonomie augmentée
- meilleur rendement énergétique

Facteurs influençant les performances d’une batterie électrique .

Température .

Le froid ralentit la chimie interne → autonomie réduite.
La chaleur excessive → accélère la dégradation.

Habitude de recharge .

Recharger systématiquement à 100 % ou descendre sous 10 % peut fatiguer les cellules.

Style de conduite .

Accélérations brutales → décharge rapide → usure plus élevée.

Sécurité intégrée des batteries modernes .

Les constructeurs automobiles intègrent de nombreux systèmes de sécurité :

Ces technologies évitent surchauffes et risques d’incendie.

Conclusion.

La batterie d’un véhicule électrique est un ensemble complexe, composé de cellules lithium-ion, de systèmes de gestion et de composants électroniques. Comprendre son fonctionnement permet d’optimiser autonomie, durée de vie et sécurité. Avec des technologies en constante évolution, les batteries de nouvelle génération promettent encore plus de performance dans les années à venir


Questions fréquentes .

Quelle est la durée de vie d’une batterie électrique ?
Entre 8 et 15 ans selon l’utilisation.

Puis-je remplacer la batterie de ma voiture électrique ?
Oui, chez le constructeur ou spécialistes certifiés.

Le froid réduit il vraiment l’autonomie ?
Oui, la chimie lithium réagit moins efficacement.


Voitures hybrides et électriques : fonctionnement, recharge, autonomie et coût d’entretien"



jeudi 23 octobre 2025

Flashage du BCM : Guide complet pour la reprogrammation des modules électroniques

 Procédure, outils et bonnes pratiques pour flasher un BCM en toute sécurité



Introduction

Le flashage du BCM (Body Control Module) permet de mettre à jour ou réécrire la programmation d’un module électronique sans le remplacer. Cette opération est essentielle pour corriger des dysfonctionnements, appliquer des mises à jour constructeur et assurer la fiabilité du véhicule.

Qu’est-ce que le flashage d’un BCM ?

Flasher un BCM consiste à supprimer la programmation existante et à installer un nouveau logiciel via un outil de diagnostic. Les BCM modernes sont équipés de puces EEPROM, permettant cette reprogrammation simple et efficace.

Procédure et outils nécessaires

  • Les nouvelles instructions sont téléchargées dans l’outil de diagnostic (scan tool), puis transférées vers le BCM via un circuit dédié.

  • Chaque outil a sa procédure spécifique :

    • Certains utilisent un PC avec CD-ROM ou Internet

    • D’autres se connectent directement à un réseau local (LAN)

  • L’accès aux mises à jour peut nécessiter un abonnement constructeur.


Bonnes pratiques pour le flashage

  1. Suivre les procédures de service du véhicule pour éviter les erreurs.

  2. Maintenir la batterie à 13,5 V avec un chargeur pour prévenir les interruptions pendant le flash.

  3. Vérifier et effacer tous les DTC (codes défauts) après la procédure pour garantir le bon fonctionnement du BCM.

Conclusion


Le flashage du BCM est une intervention technique qui optimise la performance et la fiabilité du véhicule. En respectant les étapes et les précautions, les techniciens peuvent réaliser cette opération en toute sécurité et efficacement.


QUESTION:

Lors du flashage d’un ordinateur, toutes les affirmations suivantes sont vraies, SAUF :
A. Un chargeur de batterie doit être connecté à la batterie du véhicule.
B. Des instructions spéciales peuvent s’afficher à l’écran de l’outil de diagnostic pendant le flash.
C. Le processus de flash charge un nouveau logiciel dans l’ordinateur.
D. Le BCM doit être retiré du véhicule avant d’être flashé.

Combustion, analyse des gaz et gestion des ratés dans les moteurs essence modernes.

  Comprendre le rôle du catalyseur, de la régulation Lambda et du diagnostic OBD

    


 Combustion optimale dans un moteur essence.

Dans un moteur essence, une combustion idéale consomme l’intégralité de l’oxygène présent dans les cylindres ainsi que tout le carburant injecté. Les gaz principaux issus de cette réaction sont :

  • du dioxyde de carbone (CO₂),

  • de la vapeur d’eau (H₂O).

L’azote contenu dans l’air n’intervient pas dans la combustion.


 Traitement des polluants et normes environnementales

De faibles quantités de polluants résiduels peuvent apparaître :

Ces émissions sont traitées par le catalyseur trifonctionnel, chargé de réduire NOx, oxydiser CO et éliminer HC.

Sur les moteurs essence actuels, les niveaux de particules (PM) sont inférieurs aux exigences de la norme Euro 6b, sans post-traitement supplémentaire.


Analyseur de gaz et contrôle du catalyseur.




L’analyseur de gaz permet de valider :

  • la qualité de la combustion,

  • l’efficacité du catalyseur.

Les valeurs caractéristiques d’un fonctionnement optimal sont :

Pour garantir la fiabilité des mesures, l’état de la ligne d’échappement doit être irréprochable.


 Régulation Lambda en boucle fermée


Le système d’injection maintient Lambda à 1 grâce à des corrections continues :

  • Mélange pauvre (Lambda > 1)
    ➜ augmentation légère du temps d’injection.

  • Mélange riche (Lambda < 1)
    ➜ réduction légère du temps d’injection.

Cette régulation n’est active que :

La corrélation HC = 0 et O₂ = 0 confirme que carburant et oxygène ont été entièrement consommés.


Cylindre défaillant : effets sur les gaz mesurés.

Lorsqu’un cylindre n’assure plus la combustion :

  • il brasse de l’air sans brûlage,

  • le taux d’O₂ augmente,

  • le CO₂ diminue,

  • Lambda indique un excès d’air (mélange pauvre).

Dans ce cas, la boucle fermée est désactivée car atteindre Lambda = 1 devient impossible.


 Détection des ratés de combustion

Le vilebrequin subit en permanence de légères variations de vitesse entre compression (ralentissement) et détente (accélération). Le calculateur analyse ces variations en continu. Un raté de combustion est identifié lorsque aucune accélération ne suit la commande d’allumage. Plusieurs occurrences sont nécessaires avant l’enregistrement d’un défaut, selon :

  • le régime moteur,

  • la charge moteur.


Codes défauts OBD normalisés (P03xx)

Ratés de combustion (appelés “ratés d’allumage”) :

  • P0300 : ratés sur cylindres multiples,

  • P0301 : raté sur cylindre n°1,

  • P030x : raté sur cylindre x.

Important : la cause peut provenir de l’allumage, de l’injection, de l’étanchéité du cylindre, etc.


Protection du catalyseur et coupure d’injection


Dès qu’un raté est détecté sur un cylindre, le calculateur interrompt l’injection sur celui-ci afin d’éviter l’envoi d’hydrocarbures imbrûlés dans le catalyseur.

Risques encourus en cas d’injection maintenue :

L’injection reprendra généralement après un nouveau démarrage ou après endormissement réseau.


 Conclusion

Le contrôle des gaz d’échappement, la régulation Lambda et la détection des ratés de combustion jouent un rôle essentiel pour :

  • protéger le catalyseur,

  • réduire les polluants,

  • garantir la conformité antipollution,

  • assurer la longévité du moteur.

mardi 2 septembre 2025

Tutoriel complet : Diagnostiquer et réparer le code P0403 sur Renault Mégane 1.5 dCi

 

Tutoriel : Diagnostiquer et réparer le code P0403 sur Renault Mégane 1.5 dCi




Matériel nécessaire

Étape 1 : Vérification du code défaut

  1. Connecte ta valise OBD2 à la prise diagnostic.

  2. Lire les codes d’erreur et confirmer que P0403 est présent.

  3. Noter les symptômes : perte de puissance, fumée noire, voyant moteur.

Astuce : Effacer le code et refaire un test pour confirmer qu’il revient, ce qui élimine les erreurs ponctuelles.


 Étape 2 : Inspection visuelle du circuit EGR

  1. Localiser le volet EGR sur le moteur (près du collecteur d’échappement).

  2. Vérifier le connecteur électrique :

    • Pas de fils cassés

    • Pas d’oxydation ou saleté

    • Connecteur bien clipsé

  3. Vérifier le câblage jusqu’au module ECU pour détecter tout dommage.


 Étape 3 : Test électrique du volet EGR


  1. Débrancher le connecteur.

  2. Utiliser un multimètre pour mesurer la tension et la continuité :

    • Tension correcte selon le manuel Renault (souvent 12V)

    • Résistance du volet dans la plage indiquée

  3. Si le volet ne reçoit pas le signal ou résistance incorrecte → volet ou faisceau défectueux.

Brochage typique (connecteur vanne EGR, 5 broches)


  • Pin 1 : masse bobine (commande ECU, PWM)

  • Pin 5 : +12 V alimentation bobine (après contact, protégé UPC)

  • Pin 2 : +5 V de référence capteur

  • Pin 4 : masse capteur

  • Pin 3 : signal de position EGR vers ECU (0,5–4,5 V)

 Ce brochage et la résistance de bobine (≈ 8 Ω entre pins 1 et 5) sont documentés par  /TechTips et confirmés par retours terrain Renault (Clio/Mégane K9K = architecture identique)


Tests rapides au multimètre (contact mis)

  1. Alimentation bobine

    • Entre Pin 5 et masse châssis : ≈ +12 V.

    • Résistance bobine entre Pin 1 et Pin 5 : ≈ 8 Ω (8 ± 0,5). Si circuit ouvert ou <6 Ω → vanne suspecte. 

  2. Commande ECU (PWM)

    • Entre Pin 1 et masse : tension moyenne variable (quelques volts) moteur tournant / en actionnement via outil Diag (la ligne est « tirée à la masse » par l’ECU).

  3. Capteur de position

    • Pin 2 vs Pin 4 : ≈ +5 V.

    • Pin 3 vs Pin 4 : ≈ 0,5–4,5 V selon ouverture (change quand on actionne l’EGR). 

  4. Réinitialisation après remplacement

    • Après nettoyage/remplacement, exécuter l’adaptatif RZ002 EGR avec l’outil de diagnostic.


 Étape 4 : Nettoyage du volet EGR






  1. Retirer le volet EGR si nécessaire.

  2. Pulvériser le nettoyant spécial EGR et enlever les dépôts de carbone.

  3. Vérifier le fonctionnement mécanique : il doit s’ouvrir et se fermer librement.

  4. Remonter le volet et reconnecter le faisceau.

 Astuce : Les dépôts de carbone bloquent souvent le volet et génèrent le code P0403.


Étape 5 : Vérification du fusible et de l’alimentation


  1. Identifier le fusible dédié au circuit EGR (manuel Renault ou boîte à fusibles).

  2. Vérifier qu’il est intact et alimenté.

  3. Si fusible grillé → remplacer et tester.

Étape 6 : Test final et effacement du code

  1. Effacer le code défaut avec la valise OBD2.

  2. Démarrer le moteur et vérifier que le voyant moteur reste éteint.

  3. Faire un tour test pour confirmer le bon fonctionnement.

 Étape 7 : Si problème persiste

  • Vérifier le module ECU si le volet et le faisceau sont corrects.

  • Parfois, une reprogrammation ECU ou remplacement du module EGR est nécessaire.

 Résumé

  • Code P0403 = problème électrique du volet EGR

  • Causes principales : volet EGR bloqué, câblage endommagé, connecteur oxydé, fusible, ECU.

  • Solution souvent efficace : inspection + nettoyage du volet + vérification du circuit électrique.



mardi 26 août 2025

Réglage du frein de stationnement électromécanique – Procédure complète ODIS

1. Diagnostic et préparation

Lancer la fonction 53 – Réglage de base du frein de stationnement électromécanique. Vérifier l’alimentation en tension et confirmer le numéro produit B2H sur la fiche technique. Le codage du module J540 doit réussir avant de poursuivre.

2. Positionnement initial.

Appuyer sur la pédale de frein, maintenir, puis desserrer le frein de stationnement (E538). Relâcher la pédale : la position initiale des moteurs est contrôlée automatiquement.


Si l’entrefer est hors tolérance (1,9–2,4 mm), ajuster l’écrou de rappel à l’aide d’un tournevis. Chaque dent tournée correspond à ~0,15 mm. Calculer l’écart réel, puis serrer ou desserrer selon le sens indiqué (côté droit en image miroir)










-Ajustement de l’écrou de rappel
Insérez un tournevis sous le disque de frein pour agir sur l’écrou de rappel (A), en maintenant la résistance du ressort (B). Chaque dent tournée équivaut à environ 0,15 mm de correction.

-Calcul du réglage
Mesurez la différence entre la valeur réelle et la valeur nominale (1,9–2,4 mm). Divisez ce résultat par 0,15 mm pour déterminer le nombre de dents à tourner.

 -Sens de réglage
Côté gauche : flèche A pour réduire le jeu (serrer), flèche B pour l’augmenter (relâcher), flèche C dans le sens de marche. Le côté droit se règle en image miroir.

-Validation finale
Après réglage manuel, répétez l’étape 1 et finalisez la calibration via ODIS pour garantir un fonctionnement optimal.



4. Finalisation


Répéter l’étape logicielle ODIS après réglage manuel pour valider la calibration complète. 

 -Question:

Avez-vous déjà réglé manuellement le jeu d’air du frein de stationnement ?
Combien de dents avez-vous dû tourner ? Partagez votre expérience ou vos astuces dans les commentaires ci-dessous — nous lisons et répondons à chacun .

Détection des défauts dans les circuits électriques automobiles.

 Méthodes efficaces pour diagnostiquer coupures, courts-circuits et chutes de tension


Introduction

Les circuits électriques automobiles peuvent présenter divers défauts : coupures, courts-circuits, mises à la masse ou chutes de tension excessives. Ces anomalies entraînent souvent un dysfonctionnement des composants. Un diagnostic précis permet d’identifier rapidement la source du problème et de rétablir le bon fonctionnement du véhicule.

Détection des coupures dans un circuit

Pour repérer une coupure, plusieurs outils peuvent être utilisés :

Le choix de l’équipement dépend du type de circuit testé et de l’accessibilité des composants. Avant toute analyse, le technicien doit confirmer que le circuit fonctionne correctement afin d’éviter un diagnostic erroné.

Méthode simple pour tester un circuit

La méthode la plus efficace consiste à :

  1. Commencer par le point le plus accessible du circuit.

  2. Si le composant de charge est facilement atteignable, mesurer la tension à son entrée.

  3. Comparer les relevés obtenus avec ceux d’un circuit sain.

L’illustration (Figure 3-1) montre les mesures attendues avec un voltmètre dans un circuit parallèle fonctionnant normalement.


 Figure(3-1)




Procédure pour localiser une coupure.

  1. Vérifier la présence de tension à l’entrée de la charge (Figure 3-2).

  2. Si aucune tension n’est détectée, remonter progressivement le circuit vers la source d’alimentation.

  3. Contrôler chaque point intermédiaire avec l’outil de mesure choisi.

  4. Identifier l’endroit exact où la tension disparaît pour localiser la coupure.



Figue(3-2)


1. Vérification initiale de la tension.

  • Mesurez la tension au point A :

    • ≥ 10,5 V : passez au contrôle du côté terre (point B).

    • < 10,5 V : présence probable d’une résistance excessive ou d’une coupure dans le circuit d’alimentation. Continuez le test pour affiner le diagnostic.

2. Vérification du circuit de terre (point B)

  • Si la tension batterie est présente au point B, la coupure est sur le circuit de masse.

  • Connectez temporairement un fil de pontage pour rétablir la masse et retestez le composant.


3. Remonter vers la batterie et tester les connexions.

  • Testez la tension à chaque connexion en partant de la batterie :

    • Si la tension est présente sur une connexion → la coupure se situe entre cette connexion et le dernier point testé (Figure 3-3).

    • Confirmez l’emplacement en utilisant un fil de pontage pour contourner la section suspecte.


Figure(3-3)



4. Diagnostic dans les circuits complexes

Dans un circuit normal, les mesures du voltmètre correspondent à l’illustration (Figure 3-4).

Figure(3-4)




  • Si une coupure survient côté terre, le circuit se comporte comme un circuit série

    • Une rétroaction électrique peut provoquer l’allumage de lampes non prévues.

    • Les électrons cherchent un chemin alternatif vers la masse.

    • Une lampe prévue à pleine tension (ex. lampe 3) sera alimentée normalement, mais les autres (lampes 1, 2 et 4) s’allumeront faiblement.

    • Le voltmètre affichera 12 V aux points indiqués, mais ne lira pas 0 V côté terre de l’ampoule 1 — signe typique d’un défaut de masse.(Figure 3-5) :


Figure(3-5)


Comprendre le problème du court-circuit.

La localisation d’un court-circuit cuivre cuivre est l’une des tâches les plus délicates pour un technicien.

  • Court-circuit interne à un composant : la pièce fonctionne mal ou pas du tout.

  • Court-circuit entre deux circuits : les composants présentent un comportement anormal.


Vérification à l’ohmmètre.

Si le défaut est interne à un composant, utilisez un ohmmètre pour mesurer la résistance :

  • Une valeur inférieure aux spécifications indique un court-circuit.

  • Si les données techniques manquent, comparez avec un composant équivalent en bon état.

Astuce : avant tout remplacement, assurez-vous que les circuits isolés et la mise à la terre sont intègres.


Inspection visuelle et recherche des anomalies

Si le court-circuit concerne deux circuits distincts :

  1. Inspectez le câblage : isolation brûlée ou conducteurs fondus sont des indices clairs.

  2. Vérifiez les connecteurs communs : la corrosion entre bornes peut provoquer un court-circuit.

  3. Si aucune anomalie n’est visible, retirez un fusible des circuits suspects. Si les circuits partagent le même fusible, retirez le entièrement.


Utilisation d’un avertisseur sonore pour isoler le défaut

  1. Installer l’avertisseur sonore en parallèle sur les bornes du porte fusible.

  2. Activer le circuit concerné (ex. interrupteur 1 sur la Figure 3-6).


Figure(3-6)

3.Débrancher progressivement les charges et connecteurs :

  • Si le signal sonore cesse en débranchant un élément, la section correspondante contient le court-circuit










Système d’allumage et d’extinction automatique des phares avec temporisation : Fonctionnement, composants et avantages.

  Introduction Les systèmes d’allumage et d’extinction automatique des phares avec temporisation représentent une innovation majeure pour ...